Voies navigables, un potentiel pour l'hydrolien ?

Le canal d'Ille et Rance à Chevaigné - (c) creative commons / Wikipedia

26 août 2019

La Bretagne compte près de 600 km de voies navigables. La Région confie à Sembreizh d'en étudier le potentiel pour une production électrique hydrolienne.

Le Conseil régional de Bretagne a fixé parmi ses priorités la valorisation des voies navigables du territoire. Le tourisme vert et fluvial sera encouragé. Et ce n'est pas la seule piste. Les canaux qui traversent la Région pourraient aussi devenir, à terme, une source additionnelle pour la production d'électricité propre et renouvelable.

Sembreizh étudie actuellement le potentiel et la faisabilité pour des installations dites « micro hydroliennes ». Rien n'est encore acté, il s'agit à ce stade d'évaluer l'intérêt d'une telle démarche.

La Bretagne compte trois grands canaux, interconnectés entre eux : le canal de Nantes à Brest, le canal d'Ille et Rance, et le Blavet qui relie Lorient à Pontivy.

http://voies-navigables.bretagne.bzh/

Renforcer la production électrique

L'étude de Sembreizh s'intéresse plus particulièrement à quatre tronçons spécifiques où les débits d'eau sont suffisants. Quelque 87 écluses et seuils ont été identifiés. L'étude dira d'ici à fin 2019 s'ils présentent un potentiel.

A la manière des anciens moulins qui jalonnent les cours d'eau bretons, il est envisagé la possibilité de mettre en place des unités de production micro hydroliennes : des systèmes à turbine de taille raisonnable conçus pour s'intégrer dans le respect de la faune et de la flore. A terme, ils pourraient renforcer la production électrique bretonne.

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